Trois ans jour pour jour après la disparition de France Gall, vendredi 7 janvier, il est bon de se rappeler la chanteuse sous un angle méconnu.
Il est vrai que France Gall avait tout, l’esprit vif et le joli minois compris, pour se muer en l’une des héroïnes fortes de la firme aux grandes oreilles. Amoureuse de toutes les formes de création, telle une véritable artiste, l’interprète de Ella, elle l’a s’intéressait foncièrement au cinéma, sans vouloir se tourner vers le jeu d’acteur. Celle qui déclina de nombreux rôles, à l’exception du téléfilm expérimental Notre correspondant à Madras (1974), avait pourtant tapé dans l’œil de Walt Disney. Le fondateur du studio d’animation le plus illustre, usine à rêves historique, avait découvert la Française dans une émission la présentant outre-Atlantique, après sa victoire à l’Eurovision avec le titre Poupée de cire, poupée de son en 1965.
Insatisfait de la musique d’Alice au pays des merveilles, le père de Mickey Mouse cherchait à refaire la bande son, mais aussi une deuxième version de l’œuvre qui serait une comédie musicale en live action. Pour cette réadaptation de l’un de ses plus grands classiques, Walt Disney désirait France Gall dans la peau d’Alice.
> Découvrez les clichés iconiques du couple mythique formé par Michel Berger et France Gall
Un décès entraîne l’annulation du projet
À la surprise générale, la pétillante blonde avait volontiers accepté ce projet grandiose, rapporte Allociné. Finalement, le tournage ne se fera jamais, Walt Disney étant emporté quelques mois plus tard par un cancer du poumon à l’âge de 65 ans. Aucun autre cinéaste ou producteur n’aura réussi à convaincre France Gall de passer devant la caméra au cours de sa fructueuse carrière musicale.
Crédits photos : SIPA
Autour de
Source: Lire L’Article Complet